Biographie

Le duo KO KO MO engendre, depuis quelques mois maintenant, une fascination toute particulière, à travers des concerts totalement abrasifs et complètement survoltés. Warren et K20 ressuscitent en effet avec passion les grandes heures du rock’n’roll à grands coups de riffs dégoulinants et de déchaînements rythmiques endiablés. Et c’est une certitude qu’avec eux, le rock est loin d’être ce vieux papy grincheux qui ressasse toujours les mêmes histoires. Évidemment, comme toutes les personnes de bon goût, nos deux compères lorgnent invariablement vers les seventies ; mais force est de constater que leur musique est furieusement ancrée dans le présent. Il ne manquait donc plus qu’à notre irrésistible tandem de passer l’épreuve du long format : chose faite avec « Technicolor Life » qui, dès les premières notes, démontre le tour de force d’un premier album, jubilatoire et tout simplement bluffant de bout en bout.

« Technicolor Life » fascine par sa capacité à enchaîner les hits comme à la grande époque des mythiques jukebox Rock-Ola. Mais attention : sous les paillettes, le strass et les projecteurs se révèlent d’étonnantes compositions et de sacrées chansons. Diablement inspiré par l’amour, Warren, le chanteur-guitariste, a puisé, dans sa propre intimité, la matière d’une écriture agile et déterminée, pour transcender le sentiment amoureux dans une musicalité décisive à travers cet extraordinaire effort studio. Notre homme a d’ailleurs trouvé le répondant nécessaire grâce à son complice pour accomplir son dessein. Un tel album ne pourrait en effet pas prétendre à une aussi puissante excellence sans l’apport décisif d’un batteur de la trempe de K20. Il suffit de se plonger dans la construction rythmique d’un morceau de bravoure comme « Evening In Paris », pour comprendre que nous n’avons pas affaire aux premiers venus.

Ainsi, pas de doute : aucun temps mort dans le tracklisting. Et apparaît alors un disque qui se permet le luxe de taquiner le gratin mondial du grand cirque rock’n’roll, avec son furieux cocktail de blues électrique, de hard rock énergique et de glam rock sexy. Même si la tentation a, semble-t-il, parfois été grande pour de subtiles colorations électro qui téléportent des morceaux comme « Technicolor Life » ou « Ring Your Time » dans des intentions dancefloor (ravageuses) pas si loin d’un Sebastian, la cohérence artistique est indéniablement au rendez-vous. KO KO MO a choisi de conférer des textures sonores inédites à sa musique pour dépasser, avec finesse, les limites d’une formule guitare-batterie certes redoutable, mais parfois redondante. Pourtant, le groupe ne s’est jamais renié et n’a, à aucun moment, cherché à devenir ce qu’il n’est pas. Difficile de ne pas évoquer l’apport magistral d’un grand sorcier du mix en la personne de l’Anglais Al Groves, qui aura su révéler, avec un savoir-faire indubitable, l’essence même de la musique des KO KO MO. Une musique généreuse, explosive et surprenante, ambitieuse mais surtout pas calculatrice ; car, derrière cette avalanche de décibels, ce sont avant tout deux énormes cœurs qui s’expriment.

Combinant des aptitudes musicales peu communes, nos deux amis ont osé le pari (nous sommes en France !) d’un vrai disque de rock, animal et excessif sans oublier d’être sincère et touchant. Aptes à rivaliser aussi bien avec l’éternelle machine à riffs AC/DC, comme d’invoquer le lyrisme et la furie d’un Wolfmother, nos deux complices pourraient même donner des leçons de gimmick rock à de sérieux clients de la chose (certes surestimés) comme The Strokes ou The Libertines. En leur racontant, par exemple, avec un naturel déconcertant, la genèse d’une intro aussi géniale que celle de « Killing The Kid » ! KO KO MO n’oublie de toute façon jamais que le rock a, de toute évidence, tout volé à la musique afro-américaine, insufflant à l’envi ce supplément d’âme, forcément, et de groove, évidemment, prompts à nous donner envie d’entamer les pas de danse les plus sauvages ou à regarder la vie avec beaucoup plus de spontanéité. Le duo nantais se livre même à une sublime relecture de la légende du blues, Skip James, pour un « Hard Time » de haut vol, qui déclenche des frissons incontrôlables dans son ascension psychédélique vers l’un des sommets irrésistibles de cet album.

Combinant des aptitudes musicales peu communes, nos deux amis ont osé le pari (nous sommes en France !) d’un vrai disque de rock, animal et excessif sans oublier d’être sincère et touchant. Aptes à rivaliser aussi bien avec l’éternelle machine à riffs AC/DC, comme d’invoquer le lyrisme et la furie d’un Wolfmother, nos deux complices pourraient même donner des leçons de gimmick rock à de sérieux clients de la chose (certes surestimés) comme The Strokes ou The Libertines. En leur racontant, par exemple, avec un naturel déconcertant, la genèse d’une intro aussi géniale que celle de « Killing The Kid » ! KO KO MO n’oublie de toute façon jamais que le rock a, de toute évidence, tout volé à la musique afro-américaine, insufflant à l’envi ce supplément d’âme, forcément, et de groove, évidemment, prompts à nous donner envie d’entamer les pas de danse les plus sauvages ou à regarder la vie avec beaucoup plus de spontanéité. Le duo nantais se livre même à une sublime relecture de la légende du blues, Skip James, pour un « Hard Time » de haut vol, qui déclenche des frissons incontrôlables dans son ascension psychédélique vers l’un des sommets irrésistibles de cet album.

Originaire de Nantes, ce duo de musiciens enflamme tout sur son passage avec son power rock sauvagement 70’s.
C’est un 4 décembre 2015 que Warren Mutton à la guitare et au chant et Kevin Grosmolard à la batterie et aux choeurs, ont enflammé la scène d’un festival ; Révélations des Trans Musicales de Rennes, le groupe est le résultat d’une belle alchimie rock, blues et pop.
Site web : www.lmpmusique.fr/artiste/kokomo

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